A lot to say without any words.

Publié le par Leya

J'écoute Homesick de The Cure à l'infini. Ca veut dire que je suis pleine de regrets. Ca veut surtout dire que je pense à Benoit.
Holy shit and crap, crap, crap, crap ...
On m'a revue acheter Disintegration aujourd'hui, il paraît. Ah oui, je l'ai acheté. Une deuxième fois. La première fois c'était pour lui, rien que pour lui. C'était pour le voir sourire. Pour accomplir ma mission. Le voir heureux était ce que je préfèrais. Et maintenant je n'ai plus de mission. J'suis démunie. Mon sourire même ne me donne pas envie de continuer. Puisque c'est le mien, et puisque de toute façon, il est faux.

Mais non, je ne l'aime plus. Je regrette juste d'avoir tout fait merder. Même si je n'ai aucune idée de ce que j'ai fait. Bah oui, il ne m'a rien dit de clair. Surtout, rien de valable. Mais non, je ne l'aime plus. C'est juste que tout ce que je fais me fait dire "ah Benoit il faisait ci" "ah Benoit il faisait ça". Mais non je ne l'aime plus. Il me manque, c'est tout.

J'comprends pas pourquoi j'ai rien pu dire depuis le début. J'comprends pas pourquoi on aurait pas accepté de réaction de ma part. Pourquoi j'suis plus qu'une merde depuis qu'il m'a dit "Adieu" ? Pourquoi j'suis plus moi-même depuis que je l'ai perdu ?
Non ... En fait je crois que je suis moi-même. Et c'est ça le problème. J'veux retrouver la vie que j'avais avec lui. J'adorerais qu'il le veuille aussi. Je tuerais pour savoir qu'il s'est trompé, que sans moi il crève. Je tuerais pour le voir se casser la gueule. Je tuerais pour l'entendre crier mon nom. Je tuerais pour qu'il revienne.


FOR GOD'S SAKE, I WAS SO HAPPY THERE.

Publié dans Leya's life*

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